PHJIMU: les lignes de transport de l’énergie

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Les lignes de transport de l’énergie, quel pas franchi?

La composante des lignes associées aux aménagements hydroélectriques de Jiji et Mulembwe consiste à construire un total de 124,7Km de lignes de transport d’énergie haute tension (HT) et moyenne tension (MT) joignant différents ouvrages de production au niveau des centrales hydroélectriques, ainsi que l’acheminement de l’énergie produite et acheminée de Horezo vers le dispatching national sur la Route Nationale N°1, en passant par le poste de Kabezi.

Attribué à l’entreprise indienne KEC avec la mise en vigueur du contrat en date du 24 janvier 2022, le marché de construction de ces lignes dont les étapes se succèdent normalement connaît cependant des avancées encore peu visibles pour des observateurs non avisés. Tout commence par la mise en œuvre du plan d’action de réinstallation (PAR) des personnes impactées par le Projet (PAP). Il s’agit de l’identification des vraies personnes impactées dans leurs biens, que ce soient les maisons, les propriétés foncières, les cultures pérennes et saisonnières dont les indemnisations constituent un préalable pour l’exécution des activités proprement dites du Projet.

Les maisons de relocalisation se construisent

Pour le volet des indemnisations des PAPs à délocaliser suite au passage des lignes, pas mal de maisons de délocalisation sont en cours de construction et une partie des maisons est même achevée et réceptionnée, du moins provisoirement.

La construction des maisons de délocalisation concerne les maisons habitées lors du recensement ayant abouti à la rédaction du PAR tandis les autres constructions trouvées sur le passage des lignes sont indemnisées en espèces sur l’évaluation objective des enquêteurs. Ce sont notamment les maisons en cours de construction lors du recensement, les étables et toute autre construction pour différent types de bétail. Ceci signifie que le dessous des câbles doit être dégagé tout au long du couloir des lignes. Il en est de même pour le dégagement des arbres et plantes pouvant atteindre les 6m de hauteur. Cette catégorie est recensée et indemnisée suivant les tarifs agréés par le Gouvernement et les Partenaires au Développement, en particulier la Banque Mondiale. En prévision des travaux à accomplir dans le corridor des lignes, les cultures saisonnières sont aussi recensées aux tarifs conventionnels afin de faciliter les travaux, que ce soit pour le traçage des postes d’accès ou les excavations pour l’implantation des pylônes. Il est à noter que seuls les espaces fonciers occupés par les pylônes sont définitivement indemnisés. Les terres en dessous des pylônes ne sont pas indemnisées pour le moment car les PAPs continuent à exercer des activités champêtres sans pourtant y ériger des constructions ou y planter des cultures hautes de plus de 6m.

Pour faciliter les tarvaux de défrichage et d’implantaion des pylônes, des pistes d’accès sont tracées pour joindre les routes habituelles soit au corridor de la ligne, soit directement au site du pylône chaque fois que le relief le permet. Ces pistes sont d’usage provisoire et les terres y relatives seront remises à l’état pour l’usage des propriétaires, à moins que la communauté de la localité n’en disposent autrement moyennant de nouvelles conventions spécifiques pour le maintien de la piste et dans la perspective du désengorment souhaité.

Le Constructeur s’approvisionne en câbles

En même temps que le travail de libération du corridor des lignes continue, le Constructeur effectue les études géotechniques avant de passer aux défrichages et aux fouilles des fondations pour les pylônes. Entre-temps, il s’approvisionne en matériel électrique pour le câblage des lignes.

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